Web 2.0 : quels impacts sur la formation aux cultures de l'information ?

Twitter, à l'instar d'autres outils sociaux, permet-il de repenser les relations entre individus et organisations? Cette collaboration possible, est-elle vraiement effective? Ou est-ce de l'ordre de l'utopie socio-technique? L'horizontalité attendue n'est-elle qu'un leurre? Analyse de cas pour le savoir au sein d'organisations avec des usagers spécialistes de la communication.

"Les premières tendances observées en termes des usages de Twitter au plan de la communication externe des organisations tendent à montrer que ce réseau social est perçu comme pouvant renforcer la visibilité et l’image de l’organisation. Twitter apparaît plus à ce niveau comme un  dispositif contribuant à dynamiser la communication institutionnelle et responsable d’une organisation que comme un moyen d’améliorer sa communication commerciale et les relations avec ses parties prenantes.

 Dans ce contexte, ces observations peuvent être mises en perspective avec le modèle de l’imaginaire sociotechnique proposé par Flichy. L'objet technique Twitter s'est stabilisé et largement diffusé, à un point tel que ce réseau social est entré dans la phase d'idéologie-mobilisation. Cependant du point de vue des pratiques communicationnelles réelles des organisations, les observations sont assez hétérogènes selon qu’il s’agisse de communication externe ou interne. En ce qui concerne la communication externe,  nous pourrions éventuellement faire ici un parallèle avec les deux dernières phases du modèle de Flichy, à savoir l’idéologie légitimante et l’idéologie mobilisation dans la mesure où  Twitter peut conforter et accroitre la légitimation et l’E-réputation  de cette organisation et permettre la diffusion de ses valeurs. Cependant les initiatives en matière de communication externe opérationnelle, mais aussi de communication interne, sont encore assez sporadiques, et s'apparentent aux phases d'utopie de rupture et utopie-projet. "

Par F. Debos, D. Duvernay et F. Ely.

Dans ses travaux sur l'évaluation de l'information, Alexandre Serre insiste sur la complexité de ce processus intellectuel et la multiplicité de ses dimensions : politique, sociale, éducative, didactique, informationnelle, méthodologique.

Le support d'intervention d'A. Serre à une journée professionnelle de l'Adben des Pays de la Loire en décembre 2012 est disponible ici

http://adben.paysdelaloire.free.fr/spip.php?article32

Dans ce master de recherche, G. Meyer, aborde la question de l'évaluation de l'information en tant que nouveau paradigme cognitif du fait de la nature du Web.

Son étude s'articule autour de 3 axes :

- le Web, espace médiatique singulier

- la pertinence en tant que concept complexe

- l'information, co-construction de sens.

Présentation par G. Meyer de son mémoire sur son blog.