Dans ma quête d'études sur l'annotation, je suis tombé sur un article dense et important de Joanna L. Wolfe and Christine M. Neuwirth rédigé en 2004.
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L'auteur de ce blog est Marc Jahjah,, doctorant à l'EHESS.
Dans ce compte rendu analytique de lecture, deux phrases retiennent mon intention
"Les bienfaits et les méfaits du partage des annotations est cependant tributaire du dispositif graphique et technique qui les rend possible (...). Le dispositif de visualisation, d’écriture et de proximité avec le texte influe aussi sur la production de réponses"
Le dispositif technique influence donc la participation/annotation du lecteur devenant scripteur et auteur par là-même.
Encore du grain à moudre et des recherches à prendre en considération pour apprendre à lire/écrire avec le numérique et être capable d'évoluer dans une technologie digitale, pour que cette phrase de conclusion ne soit pas définitive " l’annotation est avant tout une pratique de lettrés ou, du moins, le propre de la lecture étude" .
Cette conclusion va dans le même sens que le séminaire sur les Translittératies qui s'est déroulé à l'ENS Cachan en novembre 2012, où les chercheurs français et anglo-saxons ont mis en garde "les riches s'enrichissent".
Et nos élèves?
Il y a tant de notions à aborder avec eux dans ce cadre de l'écriture collaborative : qui est l'auteur en définitive? Pour mieux comprendre, voir la notion d'auctor du moyen-âge si bien décrite par A. Compagnon. Et qu'est-ce qui fait l'autorité d'un tel document annoté? Comment garder toutes les traces des ajouts et modifications successifs qui font le document?
Sans doute faut-il dresser son dossier codicologique (traces matérielles) et son dossier génétique (traces intellectuelles) pour mieux comprendre son élaboration...