Le 14 août 2018, le pont Morandi à Gênes s'est effondré faisant 43 morts. Comme le soulignait un rapport du Sénat alarmant et un peu tombé dans l'oubli, partout le béton présente des signes inquiétants de fragilité : des petits ponts de campagne jusqu'à d'immenses réalisations qui font la fierté comme le viaduc de l'île de Ré. Les lanceurs d'alerte se multiplient : élus, professionnels du BTP et ingénieurs dévoilent, qu'à la manière d'une épidémie, tous les types d'ouvrages semblent concernés. Des balcons s'effondrent mystérieusement, des immeubles se désagrègent et même le béton le plus moderne, celui renforcé par des câbles en acier, n'est pas épargné. Alors comment expliquer un tel phénomène qui concerne un matériau à la réputation de solidité éternelle ?
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Via Build Green
Une nouvelle fois le béton est mis en accusation ! Et cette fois, ce n'est seulement sur son impact environnemental, mais sur une problématique tout aussi grave, ce qui fait soit-disant sa réputation : sa durabilité ! Je vous conseille vivement cet excellent reportage de France 5, qui devrait être considéré comme une alerte générale, face au fléau qui nous attend. Ponts, immeubles, maisons, mais aussi centrales nucléaires, tout le monde va être concerné dans les années à venir par le mauvais vieillissement de ce matériau, qu'il soit banché, précontraint ou armé. Le reportage finit par une rapide présentation des bétons "verts", mais on devrait là aussi s'interroger sur sa durabilité !