En novembre 2017, la capitalisation boursière d'Amazon atteignait 586 milliards de dollars pendant le Black Friday, lui permettant de remplacer Microsoft à la 3ème place mondiale des sociétés avec la plus forte valorisation. Cet évènement, qui souligne le développement exponentiel de l’entreprise depuis 20 ans, est le résultat d’une stratégie de diversification très travaillée. En effet, non content de se restreindre à son activité première qui était la vente de livres depuis 2011, Amazon le géant d'Atlanta s’est positionné sur le marché du web service (avec Amazon Web Services, AWS), du smartphone, de l’impression 3D, de la musique et de la vidéo en ligne… et plus récemment sur le secteur de l’assurance
Via MyPharmag
… ou encore dans votre pharmacie.
En 2017, Amazon a obtenu des licences pharmaceutiques (droit de distribuer des médicaments) dans une douzaine d’États américains. Cette arrivée (plutôt inattendue) sur le marché pharmaceutique américain, secteur à l’opposé de son cœur de métier, peut-être mise en parallèle avec son développement dans le secteur assurantiel.
Si la présence du géant d’Atlanta reste marginale sur le secteur de l’assurance santé, Amazon est en train d’adapter son modèle économique – à travers lequel il cherche à contrôler chaque étape de la chaîne de valeur – au secteur de la santé. S’il n’a pas une grande connaissance de ce marché, il possède cependant comme sur le secteur de l’assurance l’avantage d’une réputation de transparence, à l’inverse du secteur pharmaceutique américain, ainsi que des moyens financiers conséquents.
Déjà propriétaire des Whole Foods (chaîne de distribution alimentaire), Amazon pourrait implanter des pharmacies où il vendrait des médicaments, combiné à un service de livraison de médicaments à domicile. La vente de médicaments et la réception des ordonnances permettraient à Amazon (la branche assurance) de récolter des informations capitales sur l’état de santé de ses assurés ou de potentiels souscripteurs...