16s3d: Bestioles, opinions & pétitions

Je suis bien d'accord

Sebsauvage: << PARDON?  Mais merde, si un éditeur osait interdire la lecture à voix haute des livres papier, toute la cohorte des intellectuels de tous bord hurleraient au scandale et au boycott.
Mais dans le monde électronique, ça ne semble choquer personne, ni les entreprises ni les politiques. Seulement les geeks.
Donc Adobe chie sur les malvoyants et aveugles qui voudraient utiliser leur synthèse audio pour écoute le livre. >>

Rien à jeter dans ce coup de gueule!

Je crois que les bénéfices de la loi Lang sur le prix unique du livre sont clairement compris et visibles: la France est quasiment le seul pays occidental où l'on trouve facilement près de chez soi un libraire, souvent passionné, qui partage ses coups de cœur et discute de ses goûts en matière de lecture avec ses clients.

Ces libraires de quartier proposent ainsi une sorte de "ligne éditoriale" qui constitue un repère et une heureuse alternative au matraquage publicitaire, aux connivences des réseaux de critiques littéraires et aux stratégies de mises en place et de têtes de gondole des éditeurs. De plus, nombreux sont ceux qui ont adaptés leurs horaires et jours d'ouverture. Bref, en ville, un "bon" quartier a forcément son libraire!

En province, le prix unique a également permis à de nombreuses grandes surfaces de développer une offre réellement diversifiée. Qui voudrait se passer d'une telle qualité d'accès à la lecture.

Le défi est de préserver cette qualité dans le cadre des nouveux supports de lecture (liseuses et tablettes).

Une rentrée littéraire moins en retard cette année pour les malvoyants.
Via Numérama.